Dans notre élevage classique, nous avons seulement recours à un ajout de sulfite, à l'exclusion de tout autre additif ou auxiliaire de vinification. L'ajout de sulfite ne se fait qu'après le soutirage qui suit la fermentation alcoolique, pour que les levures indigènes ne soient pas perturbées dans leur ouvrage. Depuis 2011 nous avons même repoussé l'ajout de sulfite au moment de la mise en bouteilles. Cet ajout de sulfite donne une touche plus "cadrée" aux vins. C'est souvent une question d'esthétique toute à fait relative, plus qu'une obligation de stabilisation du vin.
LE TEMPS DE LA DEGUSTATION
Un Vin Vivant n’est pas figé par des artifices œnologiques et des techniques physiques qui l’appauvrissent dans son intégrité. La patience accordée en élevage à un Vin Vivant, nous est rendue par sa longévité en bouteilles. Et cela d’autant plus que nous obturons les flacons avec une capsule inox. Une, deux décennies de garde ou davantage, ne sont pas réservés qu’aux seuls Grands Crus.
La dégustation d’un Vin Vivant demande une disponibilité : « Prendre son Temps et donner du Temps au Vin ». La cuvée a évolué doucement dans le volume restreint d’une bouteille : la voilà libérée dans l’espace nouveau d’un verre,et en contact avec l’air…pour développer peu à peu toute une alchimie d’arômes et de saveurs. Pour les impatients, quelques mouvements en carafe peuvent accélérer le processus. Suivant les jours et le calendrier lunaire, les expressions varient en gamme et en intensité.
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